Rencontre la famille : Monica Serpez (Argentine) 

Récemment, ma fille était assise en face de moi, le visage marqué par l’épuisement et l’inquiétude. Malheureusement, dans notre pays, un bon emploi et un diplôme universitaire ne garantissent pas un salaire décent. En la regardant, je me suis reconnue plus jeune : elle éprouvait les mêmes sentiments d’incertitude et de détresse que lorsque nos enfants étaient petits et que la lutte pour s’en sortir était un défi quotidien. 

Mais l’avantage d’avoir 67 ans, c’est le recul. Je peux regarder en arrière et voir clairement comment Dieu s’est fidèlement immiscé dans chaque situation, souvent sans que je m’en rende compte sur le moment. Un vieux cantique nous rappelle que « toutes les promesses du Seigneur Jésus sont un puissant soutien pour ma foi » – une vérité qui reste valable pour chaque génération. 

Cette perspective m’a rappelé l’une des promesses les plus belles et les plus encourageantes des Écritures : Ésaïe 40. 28-31. 

« Ne le sais-tu pas ? Ne l'as-tu pas appris ? C'est le Dieu d'éternité, l'Eternel, qui a créé les extrémités de la terre. Il ne se fatigue pas, il ne s'épuise pas. Son intelligence est impénétrable. Il donne de la force à celui qui est fatigué et il multiplie les ressources de celui qui est à bout. Les adolescents se fatiguent et s'épuisent, les jeunes gens se mettent à trébucher, mais ceux qui comptent sur l'Eternel renouvellent leur force. Ils prennent leur envol comme les aigles. Ils courent sans s'épuiser, ils marchent sans se fatiguer. » 

Nous traversons tous des périodes dans la vie où nous courons avec énergie, et d’autres où nous ne pouvons qu’avancer lentement. Ce qui est vraiment important, c’est que nous devons faire confiance à notre Dieu plein de bonté, que nous courions ou que nous avancions pas à pas. En lui, nous trouvons la force nouvelle dont nous avons besoin pour courir, pour marcher et, finalement, pour surmonter les difficultés qui menacent de nous submerger. 

Merci d’avoir lu cette partie de mon histoire. Je m’appelle Mónica Sérpez et je vis à Córdoba, en Argentine. J'ai 67 ans et je suis mariée à Henning Baker depuis 43 ans. Dieu nous a bénis avec quatre enfants, une petite-fille et… un autre bébé en route. 

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